Mariage à l’Egyptienne

18.03.2013

Critique sur L'antre de Sylphe


20/20. Non seulement, Mariage à l’égyptienne est à la hauteur du tome 1 mais en plus, on sent une vraie progression. Le tome 3 promet d’être une petite merveille.

Ma première critique de la série Lasser avait été très enthousiaste. La seconde le sera tout autant. J’ai pu acheter le tome 2 hier et comme je rencontre les auteurs ce week-end je me suis empressée de le lire. Je l’ai terminé en début d’après-midi et maintenant je me dis que je vais devoir attendre la sortie du tome 3. Dévorer les livres, c’est une mauvaise idée mais essayez donc de garder une junkie loin de sa dose quand celle-ci se trouve dans son sac. Quid donc de ce tome 2 ?

Le tome 1 de Lasser était en substance un recueil de nouvelles qui nous permettait d’apprendre à connaître les personnages récurrents. Que ce soit le héros ou ses acolytes (Fazimel, Ouabou, Hâpi). On découvrait comment Jean-Philippe Lasser, gaulois de son état, avait-il échoué en Égypte et comment en était-il arrivé à devenir détective des dieux, lui qui les hait tant. Avec Mariage à l’égyptienne, on entre dans les choses sérieuses puisqu’il s’agit d’un roman à part entière avec une seule enquête. On commence à connaître certains protagonistes mais on aurait tort de présumer de leurs réactions. Les dieux comme les humains sont parfois des créatures puériles et superficielles. Pour autant, rien n’est acquis en la matière et on se retrouve souvent surpris par un personnage qu’on pensait avoir totalement cerné. Le tout en restant cohérent. On découvre d’autres panthéons, on voyage. Les auteurs réussissent à nous embarquer complètement dans ce monde où les divinités vivent parmi leurs ouailles, arrivent à nous faire vivre l’aventure avec le personnage principal (et sa façon de parler bien à lui qui donne toujours autant d’identité et de personnalité au récit). De complots en révélations, on suit le détective d’un bout à l’autre du bouquin. L’humour bien présent ne devient jamais potache et les auteurs ont su jongler avec justesse entre des choses amusantes et des thèmes plus graves, n’hésitant pas à nous rappeler que, non, tout ne se termine jamais totalement bien. Lorsqu’on referme finalement le tome, on réalise qu’on vient de se prendre un bon vieux cliffhanger des familles et qu’il va falloir attendre avant d’avoir la suite…

PETIT EDIT : J’ai oublié de le préciser lorsque j’ai tapoté mon article à chaud tout à l’heure mais la seule véritable critique que j’aurais à faire c’est que j’ai trouvé le coupable quasiment dès le début. Cela dit, je précise que la mythologie c’est mon dada depuis toute gamine et que j’ai été bannie de soirées enquêtes policières par mes proches parce que je gâchais la surprise en trouvant le coupable dans des délais jugés déraisonnables par le commun des mortels. (Paraît que les plus grands malades sont les meilleurs profilers… Tirez-en les conclusions qui s’imposent).

Note :

20/20. Non seulement, Mariage à l’égyptienne est à la hauteur du tome 1 mais en plus, on sent une vraie progression. Le tome 3 promet d’être une petite merveille.