Mariage à l’Egyptienne

24.04.2013

chronique sur "fantastinet"


A certains moments, l’action se ralentit, mais nous sentons que ce n’est que pour mieux repartir et nous en mettre plein la vue.

Jean-Philippe Lasser a réussi aux termes de quelques missions dans lesquelles il a risqué sa vie, à devenir le détective attitré des dieux égyptiens, et notamment d’Isis à qui il a apporté une aide précieuse, s’attirant par la même la haine d’autres représentants du panthéon égyptien. Lorsqu’Isis revient pour lui demander de retrouver Aglaé, fille de Zeus, destinée à épouser Horus, le fils d’Isis. Le détective sent que l’affaire ne sera pas simple et même que les problèmes rencontrés dans ses premières enquêtes vont être doublés du fait de la présence des déités grecques… D’autant qu’une détective grecque est aussi de la partie.

J’ai hoché la tête, réalisant la portée de ce cadeau. Après cinq enquêtes menées pour leur compte – deux pour Isis, une pour Sekhmet et une pour Khnoum -, j’avais fini par acquérir un statut officiel. Désormais, je travaillerais pour les divinités.

Le premier volume de Lasser, un privé sur le Nil, nous avait déjà fortement mis à la bouche avec un personnage somme toute assez classique dans l’attitude et les addictions mais avec talent certain pour se sortir des pires situations. Alors bien sûr, on s’attend fortement à ce que cette nouvelle mission soit un nouveau calvaire qui l’entraînera de plus en plus loin, le soumettant non seulement pour le coup aux Dieux egyptiens, mais aussi grecs, gaulois et mesopotamiens ! Autant dire qu’aucun répit ne nous sera laissé !

A certains moments, l’action se ralentit, mais nous sentons que ce n’est que pour mieux repartir et nous en mettre plein la vue. Alors, on se laisse entraîner et on aime ce détective qui nous ressemble tant, avec ses défauts d’humains, véritable jouet entre les mains de Dieux plus mesquins les uns que les autres.

Mariage à l’égyptienne vous amusera forcément, et même si certains passages semblent un peu convenu, à l’image des scènes avec la détective, scène dans laquelle on sent les auteurs pas forcément à l’aise, ce n’est finalement pas très grave ;) .

Nous avons donc ici une seule enquête pour ce second volume, mais l’imbroglio de cette disparition le méritait !