Mariage à l’Egyptienne

04.10.2013

Selon Délices et Daubes


C’est un roman d’aventures aux rebondissements incessants, avec de l’action en permanence, légèrement tempérée par des descriptions d’une Alexandrie qui a encore son phare et d’une Babylone avec ses jardins suspendus.
C’est un monde merveilleux que celui-là, où le héros, croisement de Marlowe et de Bond, mais sans flingue, se sort des situations les plus improbables, jusqu’à se rendre dans les enfers égyptiens et grecs et en revenir, tout en culbutant la plus belle des demi-déesses traîtresses. C’est vous dire…

J’avais lu avec le sourire les premières aventures de ce détective gaulois établi dans une Égypte des années 30, où les dieux et les déesses sont encore là. Ce deuxième livre est plus consistant puisque c’est une même enquête qui dure sur 300 pages. Par contre, on ne se contente pas des dieux de l’Égypte ancienne, on convoque aussi le panthéon des Grecs et les dieux babyloniens, avec un dieu gaulois qui fait de la figuration. On y parle aussi beaucoup de bagnoles mythiques, ne me demandez pas pourquoi.

Il n’est pas question une seconde de crédibilité dans ce vrai-faux monde, alors n’y cherchons pas les incohérences et les fautes logiques. Une seule m’a perturbé, mais sans me causer de céphalée : comme dans les séries américaines de SF, tout le monde comprend tout le monde et semble parler la même langue, du djinn babylonien au terrible Zeus et aux dieux égyptiens. Pourquoi pas ? Sauf que l’enquête démarre sur un message incompréhensible par Lasser, qui est pourtant en grec, langue qu’il va ensuite comprendre parfaitement en écoutant aux portes.

Pas grave, c’est un roman d’aventures aux rebondissements incessants, avec de l’action en permanence, légèrement tempérée par des descriptions d’une Alexandrie qui a encore son phare et d’une Babylone avec ses jardins suspendus. C’est un monde merveilleux que celui-là, où le héros, croisement de Marlowe et de Bond, mais sans flingue, se sort des situations les plus improbables, jusqu’à se rendre dans les enfers égyptiens et grecs et en revenir, tout en culbutant la plus belle des demi-déesses traîtresses. C’est vous dire…

De la littérature de distraction qui va à cent à l’heure, sympathique et délassante.