Dans les arènes du temps

20.12.2015

LITTÉVASION dans les arènes du temps


Le moins que l’on puisse dire, c’est que les auteurs ont su se renouveler et nous surprendre encore une fois, ce qui n’est pas rien lorsque l’on arrive à un quatrième tome.
Et vu comment il se termine, on sait d’avance qu’il y en aura un cinquième, pour notre plus grand plaisir !

Avec ce nouvel opus, nous partons cette fois dans l’Empire romain, mais pas seulement. Si la première partie du livre nous présente une enquête menée à la Lasser, la suite est vraiment plus animée, complexe, avec un renversement des rôles et une audace qui font plus que sourire. Déjà, la nouveauté se situe dans la narration qui se fait à deux voix, puisque les auteurs alternent les points de vue de Lasser et de Fazimel. L’exercice est d’autant plus intéressant que l’on découvre ainsi comment chacun considère l’autre, les différences de sensibilité et d’analyse, ce qui fait ressortir leur complémentarité.

Autre nouveauté, l’ajout d’un personnage de choix, haut en couleur, Don Provenzano, qui pimente la sauce et joue un rôle non négligeable dans l’histoire. Encore une fois, dans ce tome les références sont multiples, entre Capone, les Men in Black, et La Patrouille du temps de Poul Anderson, sans parler de l’histoire des religions revisitée sous un angle…original. Comme d’habitude, les dieux se crêpent le chignon et intriguent sans se soucier des répercussions sur les humains, et le panthéon romain apparaît comme particulièrement odieux.

Enfin, le plus gros morceau (et le plus savoureux), concerne les révélations à propos de Fazimel et du personnage de Herb, ce mystérieux mage qui l’a éduquée. J’avoue, en lisant ce qu’il racontait à Lasser, je me suis dit : « Non… Ils ont osé ! » et j’ai rigolé toute seule avec mon livre entre les mains.

Bref, on passe un excellent moment, même si Lasser s’efface un peu devant Fazimel, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que les auteurs ont su se renouveler et nous surprendre encore une fois, ce qui n’est pas rien lorsque l’on arrive à un quatrième tome. Et vu comment il se termine, on sait d’avance qu’il y en aura un cinquième, pour notre plus grand plaisir ! Seul petit bémol, les coquilles qui parsèment l’ouvrage.