Un privé sur le Nil

21.03.2013

un avis sur www.meslecturesdelimaginaire.com


on passe une très bonne lecture, on prend vraiment plaisir à suivre les enquêtes que mène Lasser.

J’aime les polars à la sauce fantasy, depuis que j’ai découvert mon merveilleux Les enchantements d’Ambremer. Plus récemment, j’ai également lu Rue Farfadet, et bien que ce fut une lecture sympa, ça n’a pas été le coup de foudre total. Et j’ai embrayé avec Lasser, un privé sur le Nil, car on en entendait parler un peu partout sur la blogosphère. Mais surtout parce que j’avais déjà eu un avant goût de ces deux auteurs, avec une des nouvelles de l’anthologie Contes de villes et de fusées, dans laquelle on retrouve l’une des aventures de Lasser qui se trouve justement dans ce tome ci. 
Voilà ce que j’avais dit sur cette nouvelle : 
Le Pacha botté, de Sylvie Miller & Philippe Ward : Ah ! Voici ma nouvelle préférée du recueil. Vous me direz, normal, il y a un chat ! Mais je l’ai vraiment adorée. J’ai aimé l’univers dans lequel on se trouvait, cette Egypte des temps modernes avec les présences des Dieux égyptiens. J’ai adoré les dialogues et les différentes répliques, notamment ceux entre Jean Philippe Lasser et Ouabou. J’ai aussi aimé l’histoire tout simplement. Cette histoire de détective privé des dieux, c’est génial. C’est vraiment une superbe découverte, et j’ai très envie de découvrir les autres nouvelles de ces deux auteurs, qui se situent également dans le même monde et avec les mêmes protagonistes. 

Bon bah voilà ne vous étonnez donc pas que j’ai eu envie de lire ce livre ! 

J’ai retrouvé tout ce qui me plaisait dans ce roman, et ce fut vraiment une lecture agréable : des dialogues succulents, un humour que j’aime beaucoup, des personnages attachants (ou repoussants), un chat (et quel chat ?!), des dieux de toute sorte, Ramsès XXVII (oui, oui, Ramsès tout ça !) … 

Par contre, on pourrait regretter une certaine redondance : toutes les affaires commencent de la même manière, suivent toute le même schéma et se terminent au même endroit. 
Un dieu oblige Lasser à s’occuper d’une affaire et n’accepte aucun refus ou défaite, Lasser se fait marrave la tête par Seth ou par la police de Pharaon (ou les deux), il demande de l’aide à ses amis, et zou, il arrive à résoudre l’enquête, et retourne boire son petit whisky dans son hôtel.
Heureusement que le roman est court, car le lecteur risque de s’ennuyer au bout d’un moment. Peut être est-il plus intéressant de prendre ce livre comme un recueil de nouvelles et de lire de temps en temps une des enquêtes ? Il faut quand même avouer que c’est aussi ce qui fait le charme de ce livre : suivre plusieurs petites enquêtes, et voir la manière dont Lasser arrive à se dépatouiller des situations dans lesquelles il se trouve fourré à son insu !  

Quoiqu’il en soit, malgré ce schéma répétitif, on passe une très bonne lecture, on prend vraiment plaisir à suivre les enquêtes que mène Lasser, et on cherche avec lui quels peuvent être les coupables. Du coup, vous pouvez être certains que je serai d’attaque pour le tome 2.